Par dela les DJEBELS

 Auteur : Roger SONCARRIEU

 
 

 

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PAR-DELA LES DJEBELS

 

Auteur : Roger SONCARRIEU

 

Editeur : Editions des Ecrivains (2003)

 

Lu par LRT le 4/8/2003.   Intéressant et très polémique mais un peu mince tout de même.

A noter : les discours de M° Pascal ARRIGHI et du Bachaga BOUALEM.

 

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Page 15 :

 

Combien d’appelés, partis sans enthousiasme de l’autre côté de la Méditerranée, sont revenus ensuite envoûtés par cette terre d’Algérie qu’ils ont découvert, passionnés par les missions qui leur ont été confiées et qui leur ont permis de donner de la mesure à leurs vingt ans.

 

De ceux-là, je fus.

 

Page 16 :

 

Une Algérie qui fut française avant Nice et la Savoie.

 

Ces discours montrent, à l’évidence, que la plus haute autorité de l’Etat, et ses ministres, furent largement « sensibilisés », tant en ce qui concerne la volonté de l’ensemble des habitants des départements d’Algérie à vouloir rester français, que du drame qui pourrait suivre si l’Algérie devait devenir indépendante.

 

Un 13 Mai 1958 « riche d’enseignements… des manifestations faites d’amour et d’espérance… la fidélité de la grande majorité des musulmans à la France… », tout cela, même rappelé par le Bachaga Boualam – comme cela le fut aussi par d’autres – ne put infléchir la honteuse décision gaullienne de « brader » l’Algérie.

 

Page 22 :

 

L’armée a aussi la mission d’assurer la sécurité de toutes les catégories de la population et, notamment, bien entendu, la population musulmane.

 

Il faut savoir, en effet, que si, depuis quatre ans en Algérie, environ 1.500 civils, Français de souche, ont été tués, c’est, de plus, 10.000 musulmans, hommes, femmes et enfants, qui ont été massacrés par les rebelles, presque toujours par égorgement.

 

Page 26 :

 

Partout où ils se sont trouvés et, bien souvent, dans des conditions difficiles, les appelés du contingent firent ce qu’on leur demandait de faire : de faire la guerre, bien sûr, mais aussi de construire  des routes, des ponts, des écoles, des villages, de soigner, d’enseigner, d’administrer.

 

De tout cela, les appelés, comme l’armée française toute entière, n’ont pas à rougir mais à être fiers.

 

Page 28 :

 

Ainsi, celui qui, aux yeux des Français, a sauvé la France en 1940, a, vingt ans plus tard, bradé une partie du territoire national.

 

Page 29 :

 

Georges Bidault et Jacques Soustelle furent, je crois, les deux seuls hommes politiques à préférer l’exil au reniement.

 

Page 30 :

 

Lors de la rébellion de la Toussaint 1954, les Arabes et les Kabyles, dans leur immense majorité, n’aspiraient qu’à vivre en « bons Français » et « bons musulmans » : le fait, que les meneurs durent recourir à la terreur, le démontre plus pertinemment qu’aucun référendum.

 

Page 34 :

 

Des similitudes qui expliqueront certaines « colères », des similitudes qui justifieront certaines colères. La colère de tous ceux qui furent trompés par une politique gaulliste qui utilisa tous les moyens pour arriver à ses fins et abandonner une terre d’Algérie constitutionnellement française.

 

Page 62 :

 

Les enfants sont comme nos enfants de Métropole : bruyants, rieurs, joueurs. Ils aiment l’école où ils côtoient, lorsqu’il y en a, les enfants des autres communautés. Ensemble, ils apprennent l’histoire de France, à lire et à compter.

 

L’entente entre les différentes communautés – juive, chrétienne, musulmane – qui vivent ensemble depuis plusieurs générations faut-il le rappeler, que ce soit dans les villes ou dans le bled, est d’ailleurs une composante importante de cette Algérie que nous avons découvert. Je n’ai jamais vu de manifestation de racisme, en Algérie.

 

 

 

Page 69 :

 

Intégration ne veut pas dire forcément uniformisation. Les départements et régions de Métropole ont, eux aussi, et des points communs et des différences.

 

Page 70 :

 

Nous avons une Algérie en pleine effervescence économique avec des sommes considérables dépensées au titre du plan de Constantine.

 

Le plan de Constantine – plan de cinq ans, de 1959 à 1963 – devait constituer la première étape de la métamorphose de l’Algérie qui, il faut tout de même le préciser, n’était pas, jusqu’ici, un pays sous-développé.

 

Page 93 :

 

Un point particulier du discours du général De Gaulle semble avoir quelque peu « choqué » le milieu européen : le fait qu’il ait donné l’ordre de « barrer la route par tous les moyens, y compris les armes » aux usurpateurs, alors que la prise du pouvoir en Algérie, par les généraux, s’était faite sans effusion de sang.

 

Page 95 :

 

C’est en 1960, en effet, que le nombre de supplétifs, engagés aux côtés de l’armée française, atteindra son maximum.

 

Page 117 :

 

Le mauvais soldat tire à tort et à travers, il tue par lâcheté. Le bon soldat contrôle ses réflexes et n’emploie la violence que lorsqu’elle est indispensable.

 

Page 121 :

 

On serait assez tenté de dire que nous avons, maintenant, tout simplement…, des « emplois jeunes » à la place de nos appelés du contingent.

 

Page 127 :

 

Ceux qui espéraient que le chef de l’État perdrait, avec l’âge, le goût de l’outrance, doivent admettre qu’il n’en est rien, bien au contraire. Pour tout le temps qu’il est, seul, le mandataire du peuple français tout entier, le général De Gaulle continuera d’interpréter, bien ou mal, mais trop souvent au gré de son machiavélique génie et de son insatiable volonté de puissance, l’intérêt supérieur et permanent de la nation.

 

Page 128 :

 

Le 13 Mai 1958, en Algérie, c’était pourtant tout un peuple qui s’était levé en même temps pour hurler sa volonté de rester français : européens, musulmans, hommes et femmes de tous horizons politiques, de tous horizons sociaux, de toutes confessions. C’est un million de personnes qui attendaient De Gaulle lorsqu’il est venu en Algérie.

 

Page 129 :

 

De Gaulle a systématiquement trompé ceux qui lui avaient fait confiance, trompé l’armée, trompé les Français, trompé les musulmans d’Algérie.

 

Page 132 :

 

Avant d’en arriver à cette conclusion, Jacques Soustelle précisait aussi ce que l’intégration n’était pas.

 

« Elle n’est pas l’assimilation, puisqu’elle reconnaît, formellement, la personnalité algérienne, faite de l’originalité ethnique, culturelle, linguistique d’une majorité de sa population. L’intégration prend l’Algérie telle qu’elle est, les Algériens tels qu’ils sont, comme l’histoire les a façonnés, pour faire entrer de plain-pied cette province dans la République française.

 

Elle n’est pas l’uniformisation administrative car l’existence d’institutions locales, de régimes particuliers adaptés au pays et aux populations (les SAS, par exemple), est tout aussi compatible avec le caractère français de l’Algérie que les particularités scolaires ou sociales des trois départements de l’Est le sont avec le caractère français de l’Alsace-Lorraine.

 

Elle n’est pas le système colonial, puisqu’elle suppose l’égalité effective des citoyens français d’Algérie, c’est-à-dire de tous les Algériens, à quelque communauté qu’ils appartiennent, à la fois entre eux et avec les citoyens de la Métropole et des départements d’Outre-Mer.

 

Elle n’est pas non plus la sécession, même à terme, parce qu’elle interdit de mettre en place, en Algérie, une structure d’État qui, par la force des choses dans le monde tel qu’il est, tendrait à l’indépendance totale. »

 

Page 135 :

 

Les solutions, c’est encore celle du Maréchal Juin qui, dans une interview accordée le 19 Septembre 1961, à plusieurs journaux, proposait une « communauté de souveraineté : en d’autres termes, la construction d’une République Unie de France, d’Algérie et du Sahara, établie, de façon réaliste, sur le plein respect des communautés ethniques, fédéralisée dans ses organes législatifs et administratifs, mais dotée d’un territoire commun et d’un exécutif unique. »

 

Page 136 :

 

En prônant l’Eurafrique, Mouloud Kaouane rejoignait, d’ailleurs, Jacques Soustelle aussi bien que Georges Bidault.

 

Page 138 :

 

Tous sont abasourdis par ce qui se passe en Algérie : pauvreté, chômage, mais aussi corruption, sectarisme, absence de liberté.

 

Les différences de niveau de vie, qui pouvaient exister entre la France métropolitaine et l’Algérie, comblées un temps par le formidable effort du plan de Constantine, évoluent maintenant – on le constate tous les jours -, en sens totalement contraire.

 

Les pauvres sont véritablement très pauvres et les riches, très riches. De loin, beaucoup plus riches que nos « pieds-noirs », jadis qualifiés de « colons exploiteurs ».

 

Page 139 :

 

Pays en voie de développement ou pays en voie de désintégration ?

 

Page 155 :

 

MINISTERE DE LA DEFENSE

 

ETAT-MAJOR DE L’ARMEE DE TERRE

 

SERVICE HISTORIQUE                                            Vincennes, le 21 Avril 1977

 

94300 – Château de Vincennes

 

N° 002855/DEF/EMAT/SH/C

 

Ou 75997  Paris Armée

 

Tél. 343.70.61 – poste 132

 

 

Page 156 :

 

Supplétifs emprisonnés par le FLN après l’indépendance : environ : 2.500.

 

Supplétifs disparus ou exécutés par le FLN : environ 150.000.

 

Page 157 :

 

DISCOURS prononcé à l’ASSEMBLÉE NATIONALE

 

Par M. Pascal ARRIGHI

 

Maître de Requêtes au Conseil d’État, Député de la Corse le 7 Décembre 1960.

 

Page 161 :

 

A vrai dire, l’autodétermination en elle-même n’était pas différente du sens donné au référendum de Septembre 1958. Il a été alors répété, et sur tous les tons, par les voix les plus autorisées, qu’une réponse affirmative impliquait que l’Algérie choisissait définitivement la France et, en ce sens, il était vrai de dire que l’Algérie s’était déjà autodéterminée. Point n’était besoin, moins d’une année après, de lui demander de voter à nouveau.

 

Page 162 :

 

Troisième solution : le « gouvernement des Algériens par les Algériens, appuyés sur l’aide de la France, et en union étroite avec elle pour l’économie, l’enseignement, la défense, les relations extérieures ».

 

29 Janvier 1960 : Le cri « Algérie française » est devenu un cri séditieux.

 

Page 166 :

 

« Si tu me trompes une fois, c’est ta faute. Si tu me trompes deux fois, c’est ma faute ». Voilà pourquoi nous ne pouvons plus vous croire.

 

Ainsi, le pouvoir a modifié les conditions et les termes des options de l’autodétermination. Il a choisi, retenu et prédéterminé une solution : non plus l’Algérie algérienne mais la République algérienne.

 

Page 168 :

 

Et M. Defferre concluait : « L’indépendance obtenue, d’une façon ou d’une autre, avant ou après un vote sur l’autodétermination, amènera fatalement le FLN au pouvoir, dans les pires conditions pour nous ».

 

Page 170 :

 

Ainsi, tout cela est clair, logique inéluctable. Il n’y aura pas d’Algérie algérienne, de République algérienne sans le FLN et, s’il y est, il n’y aura bientôt plus que lui.

 

Page 173 :

 

Pouvait-on l’éviter , Qui a été témoin, en Mai 1958, de ces marées humaines de nos compatriotes musulmans, toujours en nombre, souvent en majorité, mêlés à la foule d’origine métropolitaine, clamant leur foi et leur confiance, qui a été témoin de ce fait n’a pas pu ne pas être bouleversé jusqu’au fond de son âme.

 

Oui, en vérité, c’était la France qui était plébiscitée, chaque jour et chaque heure dans toutes les villes et dans tous les villages d’Algérie, et l’Algérie française était une réalité.

 

Pourquoi ? Parce que la volonté de conserver, à tout prix, l’Algérie avait enfin rassurés ceux qui doutaient, soulevé le poids écrasant de la terreur et fait planer sur « cette aimée et souffrante Algérie » une immense espérance.

 

Page 174 :

 

« Ce que la propagande officielle n’avait jamais réussi à faire apparaître, ce qui nous manquait cruellement dans cette épreuve de l’Algérie, c’est-à-dire l’attachement profond des masses musulmanes à la France, tout cet attachement nous a été crié ».

 

La France seule, c’est sûr, n’aurait pu garantir l’avenir d’une Algérie liée à l’Occident. Il fallait – permettez-moi l’expression – l’arrimer, l’accrocher au monde libre et, pour cela, assurer une triple intégration de l’Algérie dans la République, de la France dans l’Europe, de l’Europe dans l’Alliance Atlantique.

 

Triple intégration qui aurait été conforme à la vocation africaine, européenne et atlantique de notre pays. C’est cela qui est le secret des convictions européennes des défenseurs de l’Algérie française.

 

Page 176 :

 

Elles sont amères les paroles de l’aumônier de la dixième division qui, le 15 Octobre dernier, à Zéralda, enterrant onze légionnaires, s’écriait : « Vous êtes tombés à un moment où, si nous en croyons les discours, nous ne savons plus pour qui nous mourrons ».

 

Il est vrai que la riposte est venue et que son ministère a été retiré à cet aumônier.

 

Page 177 :

 

Ou bien vous tentez de construire une république algérienne, mais alors vous en tirez les leçons nécessaires sur le plan de la sauvegarde de la vie physique de centaines de milliers de français musulmans et européens. Et vous prenez le risque d’une des plus grandes convulsions que notre histoire ait connues.

 

Page 178 :

 

Fasse Dieu que, dans sa solitude altière et qui fut autrefois si utile au pays, il comprenne le drame auquel nous courons à grand pas.

 

Page 179 :

 

  1. Thiers : « La toute-puissance porte en soi la tentation de tout faire quand on peut tout faire, même le mal après le bien. Que les citoyens apprennent que, si grand, si sensé, si vaste que soit le génie d’un homme, il ne faut pas lui livrer complètement les destinées d’un pays ».

 

Page 182 :

 

Hélas ! les réalités algériennes sont décidément trop simples pour un pouvoir qui entend siéger à des hauteurs inaccessibles au commun des mortels.

 

La légitimité de la présence française en Algérie, l’adhésion réelle de la population musulmane à un destin français, le rôle militaire, politique et social bénéfique de l’armée, la fidélité de la grande majorité des musulmans à la France, au risque même de leur vie et malgré les incertitudes, telles sont les réalités devant lesquelles le pouvoir ferme systématiquement les yeux. Réalités sensibles pour tous les Algériens qui y voient les bases les plus solides d’une Algérie nouvelle.

 

Ce qu’ils savent, et ils le savent bien, c’est qu’il n’y a pas de vent favorable pour le navigateur qui ne sait pas où il veut aller.

 

Or, ce n’est pas savoir où l’on veut se diriger que d’aller vers une « Algérie algérienne avec son Gouvernement, ses institutions et ses lois », proie trop facile pour le FLN d’abord et le bloc soviétique ensuite. Cela ne s’appelle pas de la navigation mais de la dérive..

 

Il y a, sur le sol de l’Algérie, depuis longtemps, des gens qui se battent, qui souffrent, des hommes qui meurent pour la France, comme l’a reconnu le général De Gaulle dans son message de condoléances au comte de Paris.

 

Ce jeu est criminel parce qu’il prolonge, inutilement, les souffrances des hommes, des femmes et des enfants de l’Algérie, parce qu’il expose la vie et l’idéal de la jeunesse française dans ce combat que l’on persiste à vouloir rendre douteux.

 

C’est pourquoi les Algériens ont plus de raisons que quiconque de vouloir la paix en Algérie. Mais, il faut le répéter à satiété, pas n’importe quelle paix.

 

Page 184 :

 

Pour bâtir leur avenir, les Algériens n’ont besoin ni des Américains, ni des Russes, ni des Chinois, ni de tant d’autres, toujours prêts à quelques bons offices. Ils n’ont besoin que d’une seule chose, c’est que la France demeure la France.

 

Page 185 :

 

« L’autorité de la France doit s’affirmer, ici, aussi nettement et fortement que sur toute autre terre française », c’est le général De Gaulle qui l’affirmait lui-même à Saint-Eugène, en Octobre 1947.

 

Les Algériens, qui connaissent la valeur des mots, tiennent donc pour un crime contre la nation toute tentative contre l’intégrité du territoire de la République. Ils en font la base inébranlable de leur action et le préalable absolu de toute discussion.

 

« L’Algérie est terre française ». C’est vous, Monsieur le Premier ministre, qui l’affirmiez à la tribune du Sénat le 29 Mai 1956. Vous expliquiez la légitimité de la présence française en Algérie par cent trente années de vie commune et vous la justifiiez par une création continue.

 

Cent trente années de vie commune ont étroitement imbriqué les communautés et c’est, pour l’Algérie, une des conditions de sa prospérité.

 

En dépit de ce que l’on peut dire ou écrire, six années de guerre civile, de souffrances communes, n’ont fait que resserrer les liens anciens qui unissaient les hommes de bonne volonté à toutes les communautés. Je dis bien les hommes de bonne volonté car, en définitive, ce sont ceux-là, et ceux-là seuls, qui comptent.

 

Page 188 :

 

Le deuxième élément, ce sont les français de souche métropolitaine qui constituent l’armature économique et sociale du pays. Il n’est pas besoin de faire un grand effort pour imaginer ce qu’ils deviendraient dans une Algérie hors de la France. L’exemple du Maroc et de la Tunisie est, pour chacun, un thème de méditation.

 

Page 189 :

 

Elle n’est pas là pour tuer le plus possible de fellagha. Elle est là – le général De Gaulle le lui a redit le 5 Juin à Bône – comme « la garantie que la parole de la France serait tenue ».

 

Or, la parole de la France, le chef de l’Etat ne nous contredira pas, si nous disons que c’est la sienne. Et la parole de la France, le 4 Juin 1958, devant le Forum d’Alger – dois-je le rappeler – c’était ceci :

 

« Je déclare qu’à partir d’aujourd’hui, il n’y a plus qu’une seule catégorie d’habitants, il n’y a plus que des Français à part entière avec les mêmes droits et les mêmes devoirs ».

 

Voilà pourquoi l’armée se bat en Algérie.

 

Page 193 :

 

Je leur ai dit que, pour cette province, ils devaient, ils pouvaient tout risquer, parce que la France était leur patrie et qu’elle n’abandonnait jamais ses enfants.

 

Abusé par de vaines promesses, la France m’aurait-elle fait mentir ? Mon droit de Français deviendrait-il contestable ? Lors du débat sur l’Algérie, le 13 Octobre 1959, vous nous avez dit, Monsieur le Premier ministre, que nous devions sortir du cycle de la violence pour entrer dans celui du droit.

 

Notre droit, c’est d’être Français sur une terre française.