L"ALGERIE au de la de l'INDEPENDANCE
AUTEUR : Claude GERARD
Le pays de l’ocre rouge
Les éditions de l’officine, Paris, juin 2005
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Mes commentaires
Page 36 :
Sans haine, mais avec l’enthousiasme de ses 24 ans, il avait combattu pour que cette terre reste française. Il était sincèrement convaincu d’avoir œuvré pour la pacification du pays et le rapprochement des communautés.
Page 37 :
La France a tellement fait pour développer cette terre. On la dit colonisatrice, certes, mais son œuvre civilisatrice est très réelle même si tout n’est pas parfait.
Page 41 :
Stéphane a appris à mieux connaître les français « dits d’Algérie ». Il vit au milieu d’eux. Il travaille avec eux. Qu’ils soient employés par les Ponts et Chaussées, artisans et entrepreneurs ou qu’ils soient commerçants, agriculteurs ou ouvriers. Il se rend compte combien la caricature du « colon » est exagérée, combien ces hommes sont entreprenants et entièrement dévoués à leur ferme, à leur terre comme tout bon paysan de France ou d’ailleurs. Ils utilisent de la main-d’œuvre musulmane. Ils ne l’exploitent pas autant que des rumeurs mal informées le laissent entendre. Ils demandent naturellement du bon travail à cette main-d’œuvre qui est aussi beaucoup plus courageuse qu’on ne le dit.
Page 215 : (10 ans après l’indépendance : Rien n’est changé…)
Ces hommes qui lui ont tant fait peur, presque en guenilles, à l’apparence inquiétante, vivent dans des conditions difficiles, à la merci des intempéries et des disettes. Abandonnés à leur sort, dans des montagnes sauvages, arides, hors du monde civilisé, ils déconcertent le voyageur en lui offrant le peu qu’ils possèdent.