Tous des assassins !

Nous avions 20 ans en Algérie (air connu) et, dans le village où nous résidions, jouaient des enfants qui  devaient  avoir, alors, dans les dix ans.

Quand nous atteignîmes les 70 ans, ces enfants atteignirent l’âge de la retraite (simple arithmétique). C’est alors qu’ils cherchèrent à me contacter. Ils avaient appris, je ne sais plus par qu’elle voie, que j’avais écrit et que mes écrits parlaient du Constantinois et plus précisément d’AÏN ABID  leur village.

Nous communiquâmes, ainsi, aussi bien par Internet que par courrier papier et téléphone. Pour satisfaire leurs demandes et leur curiosité, des amis m’aidèrent à leurs faires parvenir toute ma production littéraire. Ces échanges et relations épistolaires se déroulèrent avec franchise et simplicité. Ce ne fut certainement pas ce que l’on pouvait attendre des relations entre bourreau et victimes.

Quelques explications :

A chaque fois qu’à la télé est programmé une émission concernant la guerre d’Algérie, je ne dépasse pas les dix minutes d’écoute ! En effet,  s’entendre traiter d’assassins et de bien d’autres forfaits, finit par lasser !

Louis-René Theurot